Le mercredi 9 octobre 2019, le prix Nobel de chimie fut attribué à l’Américain John B. Goodenough, à l’Anglais Stanley Whittingham et au Japonais Akira Yoshino, pour l’invention des batteries au lithium-ion. Le comité Nobel a expliqué que ces batteries avaient “révolutionné nos vies” et “posé les fondations vers une société sans fil et libérée des énergies fossiles”.
Il est vrai que ces batteries au lithium font aujourd’hui littéralement partie intégrante notre quotidien, que ce soit dans nos ordinateurs, smartphones, caméras, appareils photos, vélos électriques, consoles de jeux vidéo, montres…
En outre, la révolution des voitures électriques a engendré une augmentation exponentielle de la consommation de ces batteries, qui apparaissent de fait comme l’une des solutions majeures à tous nos problèmes environnementaux ! Cependant, le lithium, composant de la grande majorité des batteries, semble suivre exactement le même chemin que le pétrole 100 ans plus tôt. Cet or noir, ressource miracle qui nous semblait plus “propre” que l’ancienne ressource en vigueur le charbon, a été surexploité. Aujourd’hui, les scientifiques sont mis au pied du mur et contraints de trouver une alternative à cette énergie fossile, presque entièrement épuisée.